Partout en Europe, les esprits se réveillent face à la submersion migratoire et au danger que représente l’islam radical pour notre civilisation. Il existe une réelle prise de conscience sur le fait qu’une société multi-ethnique est par nature multi-conflictuelle. Les exemple ne manquent pas, comme le prouvent malheureusement les États-Unis ou l’Afrique du Sud. Les peuples des nations européennes refusent l’idée d’une potentielle guerre civile, prophétisée par Eric Zemmour lors de la promotion de son Suicide français. Un peu partout dans les pays, ils le montrent dans les urnes, par des initiatives populaires, quand ce n’est pas les dirigeants eux-mêmes qui les prennent, en parole et en actes.

Suisse, Hongrie, Danemark, Slovaquie… : non, c’est non

Dans la lignée des rassemblements PEGIDA en Allemagne, Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Bratislava, capitale de la Slovaquie, contre les quotas d’immigrants que l’Union européenne envisage de répartir entre les pays membres. On pouvait lire entre autre sur les banderoles le slogan « Multiculturalisme = génocide ». Au Danemark, les dernières élections législatives ont vu une nette percée de la droite anti-immigration avec plus de 20% des voix. Ce résultat inattendu a obligé le premier ministre socialiste-démocrate à démissionner.

La Suisse, connue pour son référendum anti-minaret, voit les lignes bouger sur la question migratoire. La journaliste genevoise Mireille Vallette, issue de la gauche dont elle dénonce la bien-pensance, lance une plateforme nommée l’Association Suisse Vigilance Islam. Il s’agira de « défendre nos valeurs et notre civilisation, menacées par une religion totalitaire. » Par ailleurs, le chef du gouvernement du Tessin Norman Gobbi souhaite fermer les frontières face à l’afflux des demandeurs d’asile. En première ligne face à l’Italie, ce membre de la Lega s’inspirant de la Ligue du Nord, entend ainsi préserver la Suisse.

En Hongrie, le ministre de l’Intérieur a annoncé la semaine dernière qu’une clôture de 4 mètres de haut allait être érigée sur les 175 km de frontière avec la Serbie. Il s’agit pour les autorités de faciliter l’interception de la vague croissante d’immigrants illégaux majoritairement originaires du Kosovo, mais aussi d’Afghanistan, de Syrie et d’Irak. Le gouvernement de Viktor Orban a aussi annoncé son intention de refuser systématiquement toute demande d’asile formulée par un immigrant clandestin arrivé depuis un pays inscrit sur une liste des pays qualifiés de sûrs. Des clôtures comme celles que veut installer le gouvernement hongrois existent déjà aux frontières de la Grèce et de la Bulgarie avec la Turquie et aux frontières terrestres de l’Espagne avec le Maroc à Ceuta et Melilla. Or, l’expérience montre que, sans la possibilité d’expulser à chaud les migrants pris en train de les franchir, ces clôtures sont d’une efficacité limitée.

L’idéologie du vivre-ensemble s’effondre face au mur du réel

L’Autriche vient encore de nous en fournir la preuve. Un automobiliste a tué samedi trois personnes et blessé 36 autres en lançant son véhicule a pleine vitesse dans la foule. Présenté par les autorités et la presse complice comme un déséquilibré, le député européen Aymeric Chauprade a quant à lui dénoncé un attentat islamiste sur Twitter. Précisons à toute fin utile que le forcené ayant sévi en Autriche est un musulman d’origine bosniaque et n’était sous l’emprise d’aucune drogue ni alcool. Difficile en effet de ne pas faire le lien avec les événements similaires en France de décembre dernier. L’État islamique avait préconisé ce mode opératoire pour frapper l’Occident. Cette organisation terroriste a également menacé ouvertement de dissimuler parmi les immigrés au départ de la Libye des djihadistes.

Un autre danger guette la population : un désastre sanitaire. Les immigrés débarquent dans nos pays porteurs de maladies que l’ont soignent difficilement. Dans une compagnie de CRS en mission à Calais, ville submergée par les clandestins, cinq cas de tuberculose se sont déclarés parmi les policiers. La hiérarchie qui ne dément pas assure qu’il s’agit d’un problème de santé personnel. En attendant, ce problème sanitaire inquiète dans la mesure où les CRS vivent en groupe et se déplacent environ 200 jours par an.

Il est urgent que la France sorte de cette spirale idéologique mortifère et qu’un consensus national émerge sur la question migratoire. L’Union Européenne doit également écouter la volonté populaire. L’Institut France Renaissance, ferme sur ces questions de souveraineté et de défense de l’identité nationale, a préconisé une série de mesures dans son dossier « Immigration et Méditerranée, quelles solutions ? ». Nous nous trouvons à la croisée des chemins, comme le décrit parfaitement Thibault de Montbrial dans son essai Le Sursaut ou le chaos (éd. Plon).

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