Immigrés à Calais, clandestins à Paris, émeutes à Roubaix et Tourcoing… La France plie progressivement sous le joug de l’immigration et de la ghettoïsation communautaire, risques mortels pour notre pays. Il est proprement hallucinant que le gouvernement persiste dans son déni de réalité, et ne propose que des demi-mesures, afin de tenter de contenter tout le monde. A savoir l’aile droite sécuritaire, et l’aile gauche pro-immigration. Quant à l’opposition, elle gagnerait à rejeter une bonne fois pour toute le diktat moral imposé par la gauche, les associations antiracistes et une partie de la caste médiatique.

 

Incurie des pouvoirs publics

 Tourcoing d’abord. Scénario désormais classique : un « jeune issu de l’immigration » grille un feu et termine dans le coma en voulant échapper aux forces de l’ordre. Un passager meurt, l’autre est gravement blessé. Ce dernier a par ailleurs confirmé aux enquêteurs que le conducteur savait que le véhicule faisait l’objet d’une mesure d’immobilisation pour défaut d’assurance, et qu’il avait refusé de s’arrêter pour éviter de payer une amende. 100% fautifs, donc. Il n’en faut cependant pas plus aux « quartiers sensibles » pour s’enflammer. S’en est suivi quatre nuits d’émeutes, savamment passées sous silence dans la grande presse. Le gouvernement a laissé le soin aux responsables locaux de gérer ces émeutes. Ainsi, le 6 juin au soir, Manuel Valls a préféré assister à la finale de la Ligue des Champions avec deux de ses fils (aux frais de la princesse), plutôt que de superviser les opérations, avec le Ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, lui aussi bien silencieux.

A Calais, on ne présente plus la situation. Les Calaisiens subissent depuis des mois des vagues migratoires incessantes, qui s’entassent dans des campements de fortune en attendant de trouver une solution pour passer en Grande-Bretagne, qui n’en accepte plus aucun. Le gouvernement dans sa grande bonté, vient de dépêcher une compagnie de CRS supplémentaires (70 policiers) pour gérer la présence de migrants dans le secteur. Soit en tout une présence de 270 CRS déployés à Calais, pour un nombre de migrants qui a allégrement dépassé les 2 500. Une solution dérisoire et indigne pour les habitants qui vivent dans un état de tension permanente, l’insécurité en prime.

A Paris, dans le 18e arrondissement, la situation se tend de plus en plus. Pour des raisons de sécurité et de salubrité, les forces de l’ordre ont dû évacuer les campements et squats de fortune, afin de reloger provisoirement les migrants en attendant une solution pérenne. Des migrants, il s’en était installé au fil des mois plusieurs centaines, avec une arrivée massive en avril. Dans l’indifférence des pouvoirs publics, jusqu’à ce que menace l’épidémie de gale et de tuberculose.

 

La gauche bien-pensante parasite toujours le débat

Il est insupportable de voir des associations, des représentants de partis politiques, comme Olivier Besancenot, des élus municipaux, défendre systématiquement les clandestins face aux forces de l’ordre qui ne font qu’appliquer la loi. La presse s’en mêle alors, faisant gonfler la polémique, obligeant les pouvoirs publics sous la pressions médiatique à régulariser des sans-papiers, à leur trouver un logement, quand le bon-sens réclame leur expulsion immédiate du territoire. Ce discours n’a pour seule conséquence la création d’un appel d’air, amenant toujours plus de migrants en France.

Nous étions habitués à ce que des associations comme SOS Racisme, la Ligue des Droits de l’Homme, ou des organisations politiques comme le Parti de Gauche, le Parti Communiste, prennent systématiquement le parti de l’étranger. Il est dommageable que des responsables de l’opposition succombent à leur tour à ce discours. Ainsi, Valérie Pécresse, en campagne pour la région Île-de-France, a demandé la création d’un fonds européen pour soulager les communes face à l’afflux de migrants, les coûts d’accueil étant exorbitants. Il semble pourtant clair que les Français rejettent massivement l’immigration, légale ou clandestine, et qu’il ne faut pas accueillir les migrants mais les renvoyer systématiquement chez eux (réfugiés politiques mis à part).

Pour ce qui est des banlieues qui s’enflamment à la moindre interaction avec la police, le discours consistant à dire qu’il faut mettre plus de moyens financiers afin de mieux intégrer les populations souvent issues de l’immigration ne tient plus. Comme l’a rappelé le député-maire de Tourcoing Gérald Darmanin en parlant du quartier de la Bourgogne, la structure a reçu 9 millions d’euros d’argent public en 20 ans et même 20 millions « si l’on ajoute l’État, la Région et le Département. » Il est plus qu’urgent de comprendre qu’il s’agit d’un rejet massif de la France, et non d’une expression d’un désir de plus d’intégration.

 

La collusion de l’immigration et de la communautarisation des banlieues fait courir un risque mortel pour la France. L’avocat pénaliste Thibault de Montbrial, spécialiste de la légitime défense et des questions liées au terrorisme et à l’islam, tire la sonnette d’alarme dans un livre choc, le Sursaut ou le chaos (éd. Plon). La quatrième de couverture est très claire :

« Nous sommes attaqués.

L’heure n’est plus au déni, aux précautions oratoires. Ceux qui combattent au nom de l’islam ont décidé de faire régner un califat sur la plus grande partie possible de la planète. La France, l’Europe ne sont pas épargnées. Ils brûlent, décapitent, égorgent, asservissent les femmes, crucifient les chrétiens… Une fraction de notre jeunesse forme leur bras armé.

Il est temps de se réveiller. De changer d’état d’esprit. D’adapter et d’équiper nos forces de l’ordre pour gagner cette nouvelle guerre. Mais aussi de reconstruire notre société gangrenée par le communautarisme de repenser l’école, les prisons, le renseignement et la coopération européenne. D’être intransigeants face au prosélytisme et fiers de nos valeurs.

Le chemin est étroit. Mais nous n’avons plus le choix. »

Rédacteur Web