Manuel Valls (Creative Common)

Le Premier ministre, Manuel Valls, a dévoilé, mercredi 16 avril, les mesures du plan visant à économiser 50 milliards d’euros dans la dépense publique, prévu pour 2015-2017, afin d’atteindre un déficit au deçà de 3% du PIB. Ces mesures impliquent un gel des prestations sociales (hors minima sociaux), un maintien à son niveau actuel du SMIC, une réduction du train de vie de l’Etat et une diminution des effectifs des ministères (hors Education nationale, Sécurité et Justice), ainsi que des réformes profondes pour les collectivités territoriales. Ce plan doit être présenté et voté à l’Assemblée nationale le 29 avril.

De nombreux députés de la majorité ou de l’opposition jugent ce plan insuffisant, trop audacieux ou critiquent certaines de ses mesures. Si la gauche du PS fustige ce plan en proposant qu’il soit revu à la baisse, avec des économies de 35 milliards, d’autres parlementaires sont d’accord sur le montant, mais pas sur les modalités et annoncent des alternatives. Enfin, l’UDI présente un « contre plan » de 80 milliards d’économies. Manuel Valls doit rencontrer ces élus qui espèrent négocier, mais le Premier ministre ne semble « pas prêt à faire de grandes concessions ».

Sommaire

  1. Les onze de la gauche du PS
  2. Le groupe socialiste
  3. L’UDI

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